Fiche pays : Le Salvador

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Le Salvador est le plus petit pays de l’isthme centraméricain du continent, avec une superficie de 21 041 km21. Pourtant, ce petit territoire compte 6,33 millions d’habitants2, engendrant certains problèmes sécuritaires. Son placement géographique ne lui fait partager des frontières qu’avec deux pays, le Guatemala et le Honduras, tous deux plus ou moins instables. De plus, le pays entre dans le corridor de migration entre l’Amérique latine et l’Amérique du Nord, ce qui engendre plus d’instabilité dans la région.  Au vu de ses caractéristiques géographiques et historiques, le Salvador doit faire face à des problématiques endémiques lourdes, ce que s’efforce de faire son gouvernement actuel au mépris même parfois de sa constitution. 

Contexte historique 

Pendant plus de deux millénaires, la tribu indigène des Mayas a occupé le territoire du Salvador. On peut citer quelques villes importantes comme Chalchuapa, ainsi que les sites archéologiques des cités de Tazumal et San Andrès. Avant l’arrivée des colons, le centre-ouest était occupé par les Pipils, tribus qui vient du Mexique, notamment des Aztèques et des Toltèques avec Cuzcatlan comme capitale. A l’est, on trouvait les Lencas et au nord, les Chortis originaires des Mayas. 

Le premier européen à voir la côte du Salvador fut l’espagnol Gil Gonzales Davila en 1522. Ce n’est toutefois qu’en 1524 qu’Hernan Cortes envoie son lieutenant Pedro de Alvarado pour le Guatemala, conquérant le Salvador en descendant jusqu’aux Pipils. En 1525, son frère, Gonzalo de Alvarado, fonde la ville de San Salvador qui sera reconstruite en 1528 à la suite de sa destruction. San Salvador obtient son statut officiel de ville en 1546 grâce à Charles Quint. 

Le territoire est intégré à la capitainerie générale du Guatemala en 1540, qui regroupe ces derniers avec le Nicaragua, Belize, le Honduras, le Costa Rica et la province mexicaine de Chiapas. Ce faisant, le Salvador fait partie de la vice-royauté de la Nouvelle-Espagne de 1535 à 1821. 

Les pillages des richesses indigènes et l’esclavage des populations pour le compte des colons s’ajoute au mécontentement qui s’élève chez les populations créoles contre le monopole des Espagnols qui conditionne le commerce extérieur aux seules relations avec la couronne espagnole. Ainsi le 5 novembre 1811 « El primer grito de independencia »3 retentit à San Salvador. Ce mouvement ne prendra pas et sera réprimé pacifiquement. En 1813, l’élection de plusieurs indépendantistes au Conseil municipal entraîne une nouvelle insurrection le 24 janvier 1814, réprimée bien plus durement. Ces deux mouvements, additionnés à l’indépendance du Mexique le 24 août 1821, mènent au 15 septembre 1821 à la signature de l’acte d’indépendance de l’Amérique centrale à Guatemala City. Les parties nouvellement indépendantes de la capitainerie se laissent diriger par le Mexique sous le commandement d’Agustin de Iturbide. Ce n’est qu’en 1823, avec la fin du règne d’Iturbide, que sont proclamées « les Provinces-Unies d’Amérique centrale ». 

Cette union se désagrège avec les indépendances des différents pays. L’Assemblée du Salvador proclame officiellement l’indépendance et la souveraineté de l’État le 2 février 1841. S’en suit une instabilité politique due à l’opposition entre les libéraux et les conservateurs qui va aboutir à des conflits armés et une guerre civile. 

En 1913, l’État prend officiellement son nom de « Républica de El Salvador » et reste neutre pendant la 1ère Guerre mondiale. En 1931, Arturo Araujo, candidat du parti socialiste, devient président, mais seulement six mois plus tard un coup d’État le retire du pouvoir. S’en suit une longue période de dictature militaire anti-communiste qui se targue d’avoir comme alliés les États-Unis alors en guerre contre le communisme, mouvement qui va être interdit en 1962. L’année 1979 voit le début d’une guerre civile entre le « terrorisme » de gauche (FMLN Front Forabundo Marti de Libération Nationale) et la répression de la milice d’extrême-droite « les escadrons de la mort ». 

Finalement, un accord de paix sous l’égide de l’ONU est signé le 16 janvier 1992. 

Économie

Malgré son placement parmi les plus grands producteurs de café au monde, le Salvador est bénéficiaire de soutiens financiers importants d’organismes internationaux car il n’a pas les moyens de subvenir aux besoins primordiaux de sa population. Les infrastructures manquent cruellement, les services publics ne sont pas tous fonctionnels et sont inéquitablement répartis, il y a des problèmes de famine et de santé publique et les problèmes sociaux s’ajoutent au fur et à mesure. D’ailleurs, le taux d’analphabétisme est très élevé, un des plus haut en Amérique latine.4

Cependant, le Salvador peut compter sur ses nombreux accords de libre-échange, ainsi que sur les secteurs du tourisme et de l’agriculture qui sont les plus rentables. 

Une des caractéristiques du Salvador est qu’il détient deux monnaies officielles, le dollar américain, mais aussi le bitcoin qu’il a reconnu le 7 septembre 20215. C’est le premier État à faire cela, ce qui lui permet de faire parler de lui et d’avancer selon la ligne directrice de l’ouverture aux investissements privés pour développer le pays et ses infrastructures. Il y a notamment le projet de « Surf City »6 qui entend améliorer les plages pour les rendre plus attractives. Seulement la reconnaissance du Bitcoin comme monnaie officielle déplaît aux institutions internationales car il n’a aucune valeur sociale, ne passant pas par des institutions bancaires traditionnelles. Cependant, le dollar comme monnaie officielle rend dépendant le Salvador aux prix du dollar sur le marché et ses taux d’intérêts internes suivent ceux des États-Unis. 

Système politique

La République du Salvador fonctionne avec un régime présidentiel et une alternance politique entre la droite conservatrice (ARENA) et la gauche (FMLN). L’élection le 1er juin 2019 du président Nayib Bukele de centre-droit (Nuevas Ideas), rompt cette alternance. Sa ligne directrice est la lutte contre l’insécurité. En effet, le Salvador était un des pays les plus dangereux et violents au monde. En 2022, l’État passe en état d’exception7, encore d’actualité en 2024, ce qui permet des arrestations facilitées. Les droits suspendus sont : la liberté d’association et de réunion, la confidentialité des communications, la justification des arrestations et la présentation devant un juge passe de 72h à 15 jours. Les conséquences de cette politique dure sont qu’en 2023 le Salvador devient le pays le plus sûr en passant à 2,4 homicides pour 100 000 habitants contre 105 pour 100 000 habitants en 20158. Une partie de la population semble apprécier de prime abord ces mesures fortes mais qui sécurisent concrètement leur quotidien, quand d’autres s’inquiètent de la concentration des pouvoirs autour du président dans un basculement vers une dictature. La décision du président Bukele de se présenter pour un second mandat appuie le sentiment d’inquiétude vis-à-vis de la pérennité de la démocratie au Salvador car il est spécifié à l’article 154 de la Loi fondamentale qu’il est interdit de se présenter une seconde fois. Le président Bukele a alors fait irruption à l’Assemblée législative, accompagné de soldats armés et à fait voter de force l’Assemblée pour avoir leur accord quant à sa demande de candidature. Il a également changé certains membres de la Cour suprême. Pour autant la population le soutient à 86% et il a été réélu le 4 février 2024 pour un second mandat. 

Géopolitique

Sur un plan externe, le Salvador entend garder sa place centrale dans les affaires régionales. La promotion de l’intégration régionale est même sa ligne directrice9. Il est un des membres fondateurs de l’OEA (organisation des Etats américains) depuis 1948. San Salvador accueille le siège du SICA (Système d’intégration centraméricain) et entretient beaucoup de relations avec l’UE dans le cadre de ses aides au développement en Amérique latine. 

L’État garde des relations privilégiées avec les États-Unis qui est son premier partenaire économique. Mais les Américains ont établi une liste de personnalités corrompues dans ce qu’ils appellent la Liste d’Engel10, qui touche aussi le Nicaragua et depuis que le président Joe Biden est à la tête des États-Unis les relations faiblissent quelque peu, à l’avantage de la Chine. 

En effet, le 20 août 2018 le Salvador a rompu ses relations diplomatiques avec Taïwan11 et à reconnu officiellement la République Populaire de Chine12. Ainsi, durant la période du Covid-19, l’État du Salvador en difficulté a pu bénéficier de l’aide financière de la Chine, cette dernière ayant la volonté de renforcer sa présence en Amérique du Sud13

Ce qui échauffe les tensions à la fois avec l’Amérique du Nord et les autres pays de l’isthme est le problème de la question migratoire. Il se trouve que le Salvador est un pays d’émigration structurelle avec une très, très grande diaspora, qui se retrouve essentiellement aux Etats-Unis. Mais l’Etat subit aussi les mouvements migratoires qui partent d’Amérique du Sud, remontent l’Amérique centrale pour atteindre l’Amérique du Nord. Ces mouvements entraînent avec eux des instabilités, tant politiques que sécuritaires et économiques. Les politiques instables des deux Etats voisins n’arrangent pas la situation. 

Malgré tout, le Salvador, selon sa ligne directrice, travaille dans la perspective d’une union des Etats américains, ou tout du moins centraméricains et cette idée se retrouve dans ses prises de position dans les conflits mondiaux. 

En ce qui concerne le conflit en Ukraine, comme nombre de ses voisins sud-américains, il a fait le choix de s’abstenir dans le vote pour condamner la Russie à l’Assemblée générale des Nations Unies, mettant en avant sa neutralité depuis la 1ère Guerre mondiale. Enfin, par rapport au conflit israélo-palestinien, le président, lui-même d’origine palestinienne, comme grand nombre de ses compatriotes car le Salvador concentre une grande diaspora palestinienne, a condamné les attaques du Hamas contre Israël14 sans prendre pour autant le parti de l’État hébreu. La cause palestinienne a en Amérique latine un grand retentissement, au vu du nombre d’immigrants moyen-orientaux15

Culture et société

Au Salvador la violence est un réel enjeu : les gangs prennent d’assaut les villes et villages et font leur loi. Aussi appelés « mara », ces gangs armés ultra-violents sont essentiellement constitués de jeunes de milieux défavorisés, ou expulsés des pays qu’ils ont tenté de rejoindre. Ces maras sont composées de centaines de « clicas » avec des territoires qui leur sont attribués. En Amérique centrale, on estime leur nombre à environ 100 000 et le Salvador en accueillerait environ 45 00016

Les membres sont très jeunes, entre 10 et 14 ans à leur entrée avec une espérance de vie très faible, ils ne dépassent généralement pas les 30 ans. Les deux gangs les plus connus sont la Mara Salvatrucha (MS-13) et la Mara 18 (M18). Ces gangs se sont formés alors que les pays d’Amérique centrale sont en plein instabilité et en conflits armés. Ceux qui se réfugient aux États-Unis rencontrent des difficultés à s’intégrer et à trouver du travail et des gangs afro-américains, portoricains et mexicains les attaquent. Pour se défendre ils imitent leurs comportements et quand ils se font expulser par les États-Unis et qu’ils reviennent chez eux. La faiblesse des autorités leur donne l’opportunité de recréer ces gangs qui leur ont permis de se mettre en sécurité aux États-Unis. Leur développement a bondi très rapidement et a gangréné les pays de l’isthme.  

La politique de guerre contre les gangs lancée par le président Bukele plaît donc aux habitants, même si le Salvador est le pays au monde avec le taux de détention le plus élevé (1 536 pour 100 000 habitants), c’est plus de 1% de la population qui est en prison17. Le centre de détention Tecoluca, aux dimensions gigantesques pour la taille du pays, a d’ailleurs été construit dans le but de pouvoir suivre les volontés politiques d’arrestations massives. Plusieurs enquêtes ont été menées pour évaluer la dignité des conditions d’enfermement des prisonniers. Plusieurs associations déplorent un manquement total aux droits humains, quand le commissaire aux droits de l’Homme du gouvernement, le Colombien Andrés Guzman et la procureur générale pour la défense des droits de l’Homme Raquel Caballero, tendent à dire qu’ils s’en sortent plutôt bien18.

Le 9 février 2024 un procès virtuel de 500 chefs du MS-13 a eu lieu, établissant des connexions avec plusieurs centres de détention à travers le pays19

Pour contrer ce phénomène, les jeunes sont la cible d’organismes internationaux pour des missions culturelles. L’UNESCO a par exemple monté un programme de valorisation du patrimoine culturel immatériel en association avec la jeunesse salvadorienne en juillet 202220

Enjeux et perspectives

Tout l’enjeu pour le Salvador sera d’arriver à combiner politique sécuritaire et fermeté sans abandonner la démocratie pour laquelle le pays a largement souffert. Ce dont le président Bukele se targue d’être arrivé à faire, baisser la criminalité dans le pays, qui est un énorme premier pas, ne doit pas aboutir à des répressions et arrestations arbitraires ou à une dérive dictatoriale. Pour cela l’accent politique doit être mis sur les points sociaux importants, comme l’accès à l’éducation, le développement des infrastructures et l’économie, qui pourront aider à sortir la population d’une misère qui tire la jeunesse vers la violence. 

Sur le plan géopolitique, le rapprochement du pays avec la Chine l’aidera peut-être à se détacher de cette dépendance qui la lie aux États-Unis, tant sur le plan économique que politique, mais cette nouvelle alliance est à observer attentivement. Enfin, les avis politiques des pays d’Amérique latine semblent converger sur certains points d’actualité internationale ce qui peut aider les États à consolider leurs relations autour d’intérêts communs.

Dune-Iris Frontin, chargée de veille Amérique latine

Sources bibliographiques

Xavier RAUFER. Géopolitique criminelle de l’Amérique centrale. In Diploweb.com. Disponible sur : https://www.diploweb.com/Geopolitique-criminelle-de-l.html 

BPI. El Salvador : fiche pays décembre 2022. In BPI France. 

Notes

  1. Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Présentation du Salvador. In France Diplomatie. Disponible sur : https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/salvador/presentation-du-salvador/#:~:text=La%20politique%20ext%C3%A9rieure%20du%20Salvador,privil%C3%A9gi%C3%A9es%20avec%20les%20%C3%89tats%2DUnis. (consulté le 20/05/24). ↩︎
  2. Ibid. ↩︎
  3. (le premier cri de l’indépendance). Histoire et Philatélie. El Salvador. In Académie belgium. Disponible sur : https://www.academiebelgium.be/wp-content/uploads/2020/12/El-Salvador.pdf (consulté le 28/05/24) ↩︎
  4. Anita ESCHER-SCHWARZ. Analphabétisme et illettrisme au Salvador. In OpenEdition Books. Disponible sur : https://books.openedition.org/pufr/5248?lang=fr#anchor-toc-1-1 ↩︎
  5. Entretiens -Felix Ulloa, vice-président de la république du Salvador, Frédéric de Monicault, journaliste au figaro et Pascal Drouhaud, spécialiste de l’Amérique latine. Salvador : et le bitcoin devint réalité… In Politique Internationale. Disponible sur : https://politiqueinternationale.com/revue/n174/article/salvador-et-le-bitcoin-devint-realite ↩︎
  6. Ministère de l’Economie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique. El Salvador, situation économique et financière. In Direction générale du Trésor. Disponible sur : https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/SV/situation-economique-et-financiere ↩︎
  7. Equipe Perspective Monde. Adoption de l’état d’urgence au Salvador. In Perspective Monde. Disponible sur : https://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMEve/1994 ↩︎
  8. Gwendolina DUVAL. Salvador : la politique sécuritaire de Nayib Bukele, succès ou menaces ? In RFI Reportage international. Disponible sur : https://www.rfi.fr/fr/podcasts/reportage-international/20240227-salvador-la-politique-sécuritaire-de-nayib-bukele-succès-ou-menace ↩︎
  9. Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Présentation du Salvador. In France Diplomatie. Disponible sur : https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/salvador/presentation-du-salvador/#:~:text=La%20politique%20extérieure%20du%20Salvador,privilégiées%20avec%20les%20États%2DUnis. ↩︎
  10. Antony J. BLINKEN. U.S. relaeses section 353 List of Corrupt and Undemocratic Actors for Guatemala, Honduras and El Salvador. In U.S. department of state. Disponible sur : https://www.state.gov/u-s-releases-section-353-list-of-corrupt-and-undemocratic-actors-for-guatemala-honduras-and-el-salvador/ ↩︎
  11. AFP. Pékin arrache un nouvel allié à Taïwan en séduisant le Salvador. ↩︎
  12. Ministère des Affaires Etrangères de la RPC. Xi Jinping félicite Nayib Bukele pour sa réélection à la présidence salvadorienne. Disponible sur : https://www.mfa.gov.cn/fra/zxxx/202402/t20240208_11243550.html ↩︎
  13. Pascal DROUHAUD. L’onde de choc de la guerre Israël-Hamas en Amérique latine. In Revue politique et parlementaire. Disponible sur : https://www.revuepolitique.fr/londe-de-choc-de-la-guerre-israel-hamas-en-amerique-latine/ ↩︎
  14. Liveblog The Times of Israel. Le president du Salvador, d’origine palestinienne, qualifie le Hamas de criminel. In The Times of Israel. Disponible sur : https://fr.timesofisrael.com/liveblog_entry/le-president-du-salvador-dorigine-palestinienne-qualifie-le-hamas-de-criminel/ ↩︎
  15. Emile BOUVIER. L’Amérique latine, inattendue caisse de résonnance du conflit israélo-palestinien. L’Amérique latine, base arrière du Hezbollah. In Les clés du Moyen-Orient. Disponible sur : https://www.lesclesdumoyenorient.com/L-Amerique-latine-inattendue-caisse-de-resonance-du-conflit-israelo-palestinien-3679.html ↩︎
  16. Amnesty internationale. Les « Maras » : les gangs de jeunes d’Amérique centrale. In Amnesty internationale. Disponible sur : https://jeunes.amnesty.be/jeunes/nos-campagnes-jeunes/enfants-soldats/voir-lire/enfants-soldats-pays-region/amerique-latine/article/maras-gangs-jeunes-amerique-centrale ↩︎
  17. Gwendolina DUVAL. Salvador : la politique sécuritaire de Nayib Bukele, succès ou menaces ? In RFI Reportage international. Disponible sur : https://www.rfi.fr/fr/podcasts/reportage-international/20240227-salvador-la-politique-sécuritaire-de-nayib-bukele-succès-ou-menace ↩︎
  18. AFP. Salvador : dans la prison géante de Tecoluca, six mois après son inauguration. In Le Point. Disponible sur : https://www.lepoint.fr/monde/salvador-dans-la-prison-geante-de-tecoluca-six-mois-apres-son-inauguration-22-08-2023-2532486_24.php#11 ↩︎
  19. Marine DE LA MOISSONIERE. Au Salvador, un procès virtuel pour juger près de 500 chefs d’un gang. In RFI Revue de presse des Amériques. Disponible sur : https://www.rfi.fr/fr/am%C3%A9riques/20240209-%C3%A0-la-une-au-salvador-un-proc%C3%A8s-virtuel-pour-juger-pr%C3%A8s-de-500-chefs-d-un-gang ↩︎
  20. UNESCO. Au Salvador, le patrimoine vivant contribue à la résolution des conflits. In UNESCO patrimoine culturel immatériel. Disponible sur : https://ich.unesco.org/fr/actualites/au-salvador-le-patrimoine-vivant-contribue-a-la-resolution-des-conflits-13415 ↩︎

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